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Mal de pott : expérience du service de pneumologie 20 Août - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.625 
H. Janah , H. Jabri, W. El Khattabi, H. Afif
 Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le mal de pott correspond à la localisation du processus infectieux tuberculeux sur un ou plusieurs ensembles disco-vertebraux. La spondylodiscite tuberculeuse réalise la forme classique du mal de pott. C’est une forme grave par l’atteinte neurologique qui peut être importante et définitive mettant en jeu le pronostic fonctionnel.

Méthodes

De janvier 2000 à juillet 2017, nous avons colligé 27 observations de mal de pott.

Résultats

Nous avons analysé le profil radioclinique, les moyens de confirmation et le traitement. Les signes d’appel sont domines par les douleurs rachidiennes et thoraciques. Huit patients ont eu des signes neurologiques. Le diagnostic a été posé par la mise en évidence de BK à l’examen direct et à la culture dans le pus de l’abcès paravertébral dans (3 %), par l’étude histologique de la biopsie disco-vertebrale dans (3 %), la biopsie d’un autre site tuberculeux dans 3 cas et devant un faisceau d’arguments radiocliniques associée à une bonne évolution sous traitement anti-bacillaire dans 11 cas. Un drainage chirurgical a été associé dans 7 cas. L’évolution a été bonne dans tous les cas.

Conclusion

Le diagnostic de mal de pott peut être retardé en l’absence de signes neurologiques, l’imagerie rachidienne peut permettre le diagnostic précoce depuis l’évènement de l’IRM. Le pronostic est bon lorsque la prise en charge est précoce.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 35 - N° S

P. A265 - janvier 2018 Retour au numéro
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